Ole Skambraks est un brillant journaliste allemand.
Né en 1979, il a étudié les sciences politiques, la gestion des médias et même le français dans les instituts les plus prestigieux : à l’université Queen Mary à Londres et à l’ESCP en France.
Pendant plusieurs années, il exerce en tant que rédacteur et présentateur à Radio France Internationale, avant de continuer sa carrière en Allemagne.
Et il y a encore quelques semaines, il était responsable des programmes dans une grande radio allemande, SWR2.
… Jusqu’à son licenciement le 22 octobre.
Le tort de Ole Skambraks ?
Celui de bien faire son travail !!
Car Skambraks, depuis février 2020, a enquêté, il a posé des questions, émis des doutes.
Il a fait son travail de journaliste, celui qu’on lui a appris à faire depuis toujours.
« Dès le début, j’ai estimé que le service public devait remplir exactement cet espace : promouvoir le dialogue entre les partisans des mesures anti-covid et leurs détracteurs, entre les personnes qui ont peur du virus et celles qui ont peur de perdre leurs droits fondamentaux, entre les partisans et les sceptiques de la vaccination. »
D’abord observateur, il se met petit à petit à partager son opinion, à faire « une remarque critique ici ou là » et tente d’ouvrir le débat.
Et il se rend vite compte qu’il s’aventure en terrain dangereux.
Et qu’il devient gênant pour SW2, la chaîne de radio qui l’emploie.
Pourtant Skambraks ne s’arrête pas là.
Il ne peut plus se taire.
Il ne peut plus garder pour lui ce qui se passe depuis un an et demi chez son employeur et dans la majorité des médias.
Condamné… pour avoir écrit une lettre
Le 5 octobre 2021, Skambraks écrit une lettre.
Mais pas n’importe quelle lettre.
Une lettre explosive[a], dans laquelle il dénonce tout :
Le manque des débats dans les médias, la censure des opinions différentes du « consensus scientifique », l’omerta sur les traitements efficaces et peu coûteux pour la Covid-19, comme l’ivermectine ou l’hydroxychloroquine qui ont tout simplement été interdits d’utilisation. Il questionne l’efficacité de la vaccination en s’appuyant sur les chiffres.
Skambraks explique même comment l’on fait taire les critiques les plus virulents : avec des perquisitions, des poursuites, le blocage de leurs comptes, pouvant aller jusqu’à l’admission dans un service psychiatrique. Et de dénoncer : même dans un État de droit, une telle chose ne devrait pas exister !
Mais surtout, il liste les incohérences et les questions sans réponse que les journalistes n’ont jamais pris la peine de creuser !
Et les questions qu’il soulève sont plus que pertinentes.
Questions ouvertes aux médias
Pourquoi savons-nous si peu de choses sur la « recherche sur le gain de fonction » ? C’est la recherche qui vise à rendre les virus plus dangereux pour l’homme.
Comme société, trouvons-nous ça normal ? Voulons-nous d’une telle recherche ? Est-ce le type de progrès scientifique que nous voulons pour nos enfants ?
Pourquoi les personnes qui ont déjà eu la Covid-19 doivent-elles être à nouveau vaccinées, alors qu’elles sont au moins aussi bien protégées que les personnes vaccinées ?[b]
Pourquoi ne parle-t-on pas des exercices de simulation de pandémie mondiale qui ont précédé la propagation du SRAS-CoV-2, ou seulement dans le contexte de mythes conspirationnistes ?
Pourquoi l’étude du professeur Ioannidis[c] sur le taux de survie (99,41 % pour les moins de 70 ans) ne fait-elle pas les gros titres, alors que les projections catastrophistes et fatalement erronées[d] de l’Imperial College les ont faits (au printemps 2020, ils prédisent un demi-million de décès au Royaume-Uni et plus de 2 millions aux États-Unis) ?
Pourquoi les autorités sanitaires s’opposent-elles à des traitements qui auraient été disponibles dès le début de la pandémie ? Rappelons que l’approbation en urgence des nouveaux vaccins anti-covid n’était justifiée que par le fait qu’il n’existait aucun traitement officiellement approuvé pour le SRAS-CoV-2.
Pourquoi la ville de Brême a-t-elle de loin l’incidence la plus élevée (113 le 4 octobre 2021) et parallèlement le taux de vaccination de loin le plus élevé d’Allemagne (79 %) ?
Pourquoi des paiements pour un montant total de 4 millions d’euros ont-ils été versés sur un compte familial de la commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, qui était responsable de la conclusion des premiers contrats de vaccination de l’UE avec les sociétés pharmaceutiques ?
Pourquoi les Pays-Bas signalent-ils beaucoup plus d’effets indésirables des vaccins Covid-19 que les autres pays ?
Etc. Etc.
La liste des interrogations d’Ole Skambraks est encore longue.
Alors pourquoi n’avons-nous pas de réponse à ces questions ?
Ces sujets auraient peut-être valu la peine d’être approfondis à un tournant aussi important de cette crise !!
Mais qui vous explique tout ça à la télé ?
Dans les journaux ?
Sur le web ?
Et à la radio, même sur le service public ?
Rares sont les journalistes aussi courageux qu’Ole Skambraks.
Si la crise du Covid a bien mis en lumière une chose importante :
C’est que les enjeux financiers et politiques sont beaucoup plus importants que notre petite personne.
Que les conflits d’intérêts sont gigantesques.
Et que l’information est manipulée, par les médias, le gouvernement, et surtout : par les lobbies.
La preuve :
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