O.M. Aïvanhov

Publié le 11 Novembre 2021

O.M. Aïvanhov

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O.M. Aïvanhov (2ème Partie)

Animation par : Elisa Bernal

 

 

Eh bien chers amis nous sommes à nouveau ensemble pour essayer de répondre

à vos questionnements, et poursuivre un petit peu nos échanges si vous le voulez bien.

Alors à nouveau j’écoute vos

questionnements.

Sœur : Je voudrais poser une question à Pépère, pourquoi nous avons

autant de mal à lâcher

ce personnage, peut-être parce que c’est la matière qui nous attire ?

Alors chère amie il faut tout d’abord comprendre que nous avons tous pris

des incarnations dans la matière et nous sommes habitués à la matière.

Nous sommes habitués à manquer littéralement d’intelligence, parce que,

pour reprendre les mots de Bernard de Montréal, nous sommes dans une phase

qui a été nommée involutive. Je ne reviendrai pas sur l’histoire de l’enfermement

par les archontes ni sur l’histoire même de la création, parce que nous ne connaissons

pas ou nous ne connaissions pas la Vérité, parce qu’il n’y avait aucune possibilité

de vivre la Vérité jusqu’à présent.

Nous étions tous soumis à des conditionnements spirituels, à des croyances

peut-être religieuses, historiques. Nous étions donc je dirais dépendants d’une

forme d’autorité extérieure que vous nommiez, cette autorité extérieure, l’invisible

par exemple. Nous étions dans une espèce de brouillard, où les éléments avaient

été oubliés.

Dès qu’il y a ce mécanisme de l’oubli de qui nous sommes, nous sommes pour ainsi

dire obligés de nous relier à un fil, à un fil de l’âme ou de la personne. Dès que nous

pénétrons la matière, nous sommes obligatoirement soumis à un certain nombre

de conditionnements. Le premier des conditionnements qui apparaît c’est, bien sûr,

l’identification à un nom, à un prénom, et bien évidemment à une filiation, et

progressivement, graduellement, au fur et à mesure que nous sommes en incarnation

dans la même vie, nous nous soumettons à des identifications qui sont totalement

faussées et biaisées.

Déjà durant l’année 2012, Bidi ou Nisargadatta a montré ce corps comme un sac de

viande périssable, nous le savons tous, nous le vivons tous. Et sur cette fausse

identification à ce corps, face à tous ces conditionnements, nous avons pour la plupart

créé directement des croyances, qu’elles soient religieuses, spirituelles ou éducatives.

Nous ne pouvions à aucun moment retrouver la Vérité.

Et il y a inscrit en nous dès la naissance le sentiment et le vécu d’un manque profond

que nous ne pouvions pas identifier. Il a fallu en quelque sorte remonter le fil de

l’Histoire, rétablir ou pas progressivement une reconnexion à ce qui est nommé

l’âme, c’est-à dire à la mémoire. Mais l‘âme n’est pas intelligente, elle est elle aussi

conditionnée par les mémoires. La véritable intelligence ne peut pas dépendre

d’une mémoire quelconque.

Nous étions privés de la connaissance de ce qu’il se passait entre deux incarnations.

Autant il était possible pour le personnage d’avoir des mémoires qu’on pouvait

découvrir, par exemple de ce que l’on nommait incarnations passées. Mais l’âme

évolue au sein de l’astral. L’astral ce n’est pas seulement les émotions, c’est aussi les

mémoires du passé.

Il nous était impossible du temps de mon incarnation, donc il y a plus de

trente-cinq ans, d’être au courant ou informés de l’information Lumière. La Lumière

était une quête, une espérance, une progression qui pouvait être effectivement limitée

par les mémoires. Et donc nous n’avions objectivement aucun moyen de nous souvenir,

non pas des mémoires, mais de qui nous sommes.

Il a fallu un certain nombre d’années, depuis 1984, lors des toutes premières descentes

de la Shakti ou de l’Esprit Saint, pour reconstruire un semblant de Vérité. Par l’effusion

de l’Esprit Saint, petit à petit, certains frères et sœurs ont ouvert des canaux de

perception. Des perceptions, des mémoires, mais pas du souvenir de qui nous

sommes antérieurement à ces mémoires. Il y a donc un conditionnement à la forme,

un conditionnement à l’âme, à la mémoire, et bien sûr à la conscience qui est

perception.

Mais jusqu’à cette époque-là il était impossible de retrouver la source même de la

conscience, la source même de la Lumière. Cela était une impossibilité même dans

les milieux spirituels, nous dépendions d’une évolution, d’une transformation pour

retrouver le paradis perdu si je peux dire. Et nous avons cherché, tous sans exception

dans la conscience, dans l’énergie, dans la vibration et dans les visions, parce que

nous n’avions accès à rien d’autre. Certes nous avions des modèles, le Christ, Bouddha,

les Saints, qui nous ont laissé des témoignages. Mais ils nous ont laissé des

témoignages liés eux aussi à l’Histoire.

L’être humain explore la conscience, quelle que soit la conscience. La conscience

sur un plan psychologique et spirituel n’est que la projection d’une lumière sur une

forme. C’est quand vous commencez à vous poser la question de l’origine de la

conscience que vous vous posez la question du Soi, ou du Je Suis.

Effectivement, pour beaucoup d’entre nous ici et ailleurs, nous avons remonté le fil

de la conscience, le fil des incarnations, le fil des histoires, et donc nous étions

attachés à la conscience, nous étions attachés à la forme, que ce soit une forme

carbonée ou la forme d’un ange ou d’un être le Lumière, mais nous n’avons jamais

pu nous interroger ou avoir la réponse quant à l’origine même de la Lumière et à la

cause de la forme.

Certains êtres, très rares, sont allés beaucoup plus loin, ils ne font pas d’ailleurs

partie de l’équipe des Melchisédechs. Certaines Etoiles sont allées très loin dans

le vécu du Paradis Blanc et de l’extase, mais sont restées tributaires si je peux dire

de l’Histoire. Regardez par exemple l’enseignement sur l’Unité de Gemma Galgani

qui a parlé du Christ, de la Lumière blanche, ou même de Ma Ananda Moyi qui a

décrit son état de Vérité et d’extase.

Mais jusque dans les années 2000 et en particulier 2009, objectivement, il y a eu

très peu d’êtres qui ont vécu la Vérité. Le plus connu d’entre eux, vous le connaissez

pour ceux qui ont suivi nos interventions, c’était Nisargadatta, Bidi, et plus proche de

nous en Occident, ce fut Bernard de Montréal. Nous tous les Anciens, à des degrés

divers, nous avons fédéré, agglutiné des êtres à un enseignement, à une école.

En ce qui me concerne c’était la Fraternité Blanche, Universelle. Osho aussi,

Sri Aurobindo pareil. Le seul parmi nous qui ait refusé, si je peux dire, de créer

une école fut Frère K, Krisnamurti.

Il a fallu des êtres comme Bidi et Bernard de Montréal qui n’ont à proprement

parler jamais créé d’école, ou cherché à contrôler, même spirituellement des êtres,

qui nous ont montré quelque part qu’il était possible de vivre la Vérité. Il y a donc,

comme je le disais au début, une forme d’habitude à être identifiés à la forme et

à la conscience. Personne ne pouvait se douter ou réaliser que nous étions antérieurs

à la conscience, et même antérieurs à la Lumière.

Aujourd’hui les choses sont différentes. Il est très facile de ne pas être soumis aux

habitudes et aux mémoires. J’en ai parlé précédemment, tout cela est lié au silence,

à l’humilité, à la fainéantise, à la simplicité. Si vous vous tenez tranquilles l’espace de

quelques minutes, sans rien demander, sans rien attendre et sans rien projeter,

surtout sans rien attendre, alors vous êtes disponibles pour la vérité. Et cette Vérité

est l’état Agapè, et qu’en définitive il n’y a jamais eu personne et que, comme nous

le vivons nous aussi maintenant, l’ensemble de la création s’apparente à un rêve,

mais qui n’est en aucun cas la solution.

Et pour répondre à ta question, pourquoi est-ce qu’il est aussi dur de se débarrasser

du personnage, c’est juste un problème de conscience et d’habitudes. La conscience

est un mécanisme projectif au sein d’une forme. Bidi nous a assénés durant des

années que la spiritualité était une escroquerie totale et que la conscience est une

maladie heureusement mortelle. Le problème n’est pas tant de croire à ce corps ou

à cette conscience, je dirais que nous sommes obligés d’y croire, même si nous ne

voulons pas y croire, jusqu’au moment où la Vérité se vit.

Et Nisargadatta a beaucoup insisté que vous ne pouvez pas trouver ce que vous

cherchez, parce que ce que vous cherchez est exactement ce que vous êtes. Il n’y a

rien d’autre que ici et maintenant, c’est-à dire hic et nunc. Cela était déjà enseigné

bien avant l’archange Anaël, mais aujourd’hui vous pouvez le vérifier, sans aucune

pratique. Comme l’avait dit Bidi en jouant d’abord l’observateur, parce que le Je

éternel que vous êtes, qui n’est pas une identité, est l’observateur.

Ce que vous pourriez appeler la pleine conscience consisterait simplement à

observer vos perceptions, vos pensées, vos visions, vos énergies, vos visions, vos

vibrations sans vous en saisir, c’est-à dire de les laisser s’écouler librement sans la

moindre implication, sans réagir, sans vous les accaparer, en faire possession. Si

vous êtes capables de maintenir cet état d’esprit, si je peux dire, vous allez aller

directement à la source du mystère, parce que l’observateur ne peut être que dans

l’instant présent, sans aucune projection et sans aucun désir.

A ce moment-là, ce que nous avions nommé l’Esprit Saint ou la Shakti va vous

pénétrer, vous avez vraiment la sensation, la perception que c‘est quelque chose

d’extérieur qui descend par les chakras du haut, qui va activer le troisième œil

et qui va, si vous restez dans l’observation, descendre naturellement, spontanément,

dans votre cœur et ouvrir réellement, non pas seulement le chakra du cœur, mais ce

que nous avions nommé à l’époque la Couronne Radiante du Cœur, qui est bien plus

vaste que le chakra du cœur qui est tout petit même si c’est le plus important, à ce

moment-là vous découvrez le Soi.

Ce que vous pourriez nommer, cet amour qui vous parcourt, dont vous faites

l’expérience, mais à ce moment-là vous conscientisez, si je peux dire, que vous

avez reçu la Lumière. Mais à aucun moment vous ne pouvez penser que vous êtes

la source même de cette Lumière. Ce n’est que quand le temps s’arrête, qu’il n’y a

plus de désir ni projection de conscience, ni interrogation, que vous commencez

à vivre de façon naturelle ce que nous avons nommé la Demeure de Paix Suprême.

C’est le moment où vous éprouvez et ressentez cet amour, où tout est silencieux,

où tout est paix, que vous êtes au plus proche de la Vérité.

Ce que nous nommions le Soi est en définitive aussi faux que le reste. Mais c’est

néanmoins et très souvent une étape indispensable. Et c’est le sacrifice du Soi qui

va vous démontrer que vous êtes à l’origine de la conscience, à l’origine de l’Amour,

à l’origine de la création même. Et c’est à ce moment-là, en franchissant la Demeure

de Paix Suprême, Shantinilaya, que vient faire irruption la Vérité, dès l’instant où vous

ne demandez rien et ne cherchez rien. Parce qu’en vérité vous êtes réellement ce que

vous cherchez dans l’instant présent.

L’absence de projection de conscience ou d’interrogation de la conscience va vous

faire découvrir ce qu’il y a juste derrière si je peux m’exprimer ainsi, la Demeure de

Paix Suprême, juste derrière le Paradis Blanc. Et vous allez vivre que ce qui est nommé,

ce qui est antérieur à la Lumière dans différentes traditions, est la seule chose véritable

et qui ne passera jamais.

Comme cela a été dit par Abba, vous ne pouvez confondre cela avec rien d’autre,

parce que vous savez intimement à ce moment-là que c’est le seul et unique état

véritable. La conscience vous apparaitra à ce moment-là pour ce qu’elle est,

une maladie mortelle effectivement. Vous n’êtes pas la conscience, vous êtes antérieurs

à la Lumière et antérieurs à la forme. Et je le répète il n’y a qu’en le vivant que vous

en avez la compréhension. Aucune énergie, aucune expérience, aucune vibration ne

peut vous permettre de vivre cela.

La période actuelle, quel que soit le chaos que j’ai décrit dans l’intervention

précédente, est une occasion unique de vivre la Vérité. C’est le moment où il n’y a

plus rien, ce que la personne ou l’ego appellerait le néant, le vide. Mais ce néant,

ce vide, est plein de toute la Création, de toutes les expériences, de tous les possibles

et de tous les mondes. À ce moment-là, vous perdez je dirais toute accroche à ce

personnage. C’est l’acceptation de ce qu’est la vie qui vous permet d’être vivant,

c’est-à dire de ne plus être identifié à votre vie, à votre conscience, mais bien au

contraire de perdre ce sentiment d’individualité qui n’existe que dans la conscience.

Bien sûr tant que ce n’est pas vécu je conçois tout à fait que ce soit angoissant, mais

quand l’inconnu vous devient connu, vous êtes obligés, quelle que soit la stupeur,

la joie ou la surprise,  vous êtes obligés de constater d’innombrables changements

qui surviennent en vous, dans le personnage, dans la conscience, vous ne recherchez

plus aucune expérience ailleurs qu’ici et maintenant. Vous n’êtes plus soumis aux

vibrations, aux énergies ou aux visions, ça ne veut pas dire qu’elles disparaissent,

mais simplement que votre conscience n’est plus attirée par tout ça.

C’est seulement à ce moment-là que vous vivez l’Etat Naturel, le Je Eternel,

le Parabrahman comme dirait Bidi, c’est le temps zéro de la conscience, c’est l’ici

et maintenant de l’instant présent et tant que vous n’acceptez pas cela, vous n’êtes

pas disponibles pour le vivre, et persiste alors effectivement un attachement

à la forme et à la conscience. Et quand vous vivez la Vérité, vous êtes dans une joie

que rien ne peut détourner. Vous vous êtes retrouvés, au-delà de toute âme,

au-delà de toute conscience, il n’y a de la place que pour Agapè, pour un état

de paix que rien ne peut dévier, et surtout vous avez la certitude absolue que

c’est l’unique Vérité.

Ce processus est aujourd’hui commun à des millions de frères et de sœurs qui vous

décrivent cette joie, cet état de vacuité et de plénitude qui ne peut laisser

aucun doute. Le personnage, il sera là jusqu’à la fin de votre dernier souffle,

mais vous ne pouvez plus être entrainés dans des mémoires de l’âme, dans

des mémoires karmiques, vous atteignez ce qui est nommé aussi

le plan Morontiel, le Domaine du Paraclet, de l’Esprit de Vérité.

Mais vous vivez de façon sûre et certaine que vous n’êtes jamais nés jamais morts.

Il y avait une peur bien naturelle du fait de l’habitude, et la peur de l’inconnu.

Mais quand vous lâchez tout l’espace d’une minute, l’inconnu devient le connu et le vécu, et c’est absolument imparable. C’est le seul endroit si je peux dire où vous êtes dans la certitude que vous êtes vous-mêmes à l’origine de la Création, et que nous sommes tous ensemble les uns dans les autres à l’origine du rêve. Quand les mots sont employés comme “scène de théâtre” et comme dit Abba “jeux vidéo”, c’est la même chose, mais tant que vous ne l’avez pas vécu, vous demeurez accrochés à la conscience, qui n’est que la traduction de la peur de l’inconnu. Et j’ai bien dit depuis déjà quatre années que vous n’aurez pas d’autre choix que la peur ou l’Amour.

L’Amour Agapè n’a strictement rien à voir avec une expérience mystique d’Amour, c’est bien au-delà de ce qui peut être identifiable. Et rappelez-vous aussi que, je l’ai dit d’ailleurs précédemment, quelques heures auparavant, que maintenant c’était la souffrance ou l’Amour. C’est tout à fait réel.

L’Amour véritable ne connait pas la souffrance, même si votre corps est en train de mourir, même si votre conscience et votre perception s’éteignent, et c’est à cela que l’ensemble de la Création est aujourd’hui appelé en quelque sorte, parce que c’est ce que nous avons écrit tous ensemble pour être sûrs de se retrouver. C’est le point Oméga de la Création qui se confond avec l’Alpha de la Création. C’est aussi ce que nous avions dit les uns et les autres dans les années 2009-2012 sur la réalisation du Serment et de la Promesse de nous retrouver, apparemment dans le chaos, la source-même de qui nous sommes.

Le Serment et la Promesse se sont révélés depuis déjà quatre à cinq années. Tout ce que nous vous avions inculqué si je peux dire, enseigné et fait vivre, que ce soit le Yoga de l’Unité, le Yoga de la Vérité, que ce soit les étapes vibratoires qui ont parfaitement été décrites par Tête de Caboche, le circuit de l’Onde de Vie, le Lemniscate Sacré entre le cœur et le Triangle de la Terre à l’arrière de la nuque, n’ont été que des moyens de vous retrouver, de retrouver cet inconnu, qui a été vécu et donc devient connu, et qui je vous le rappelle ne laisse aucun doute sur ce qui est vécu.

À ce moment-là vous ne pouvez plus avoir d’interrogations sur qui vous êtes, vous percevez clairement que toute connaissance n’est en définitive que Ignorance de la Vérité. C’est imparable.

Donc pour répondre simplement à ta question, c’est que la conscience est accrochée au corps, la conscience est accrochée aux expériences, mais dès que la Vérité est vécue, la conscience est au service du Je éternel. De la même façon que, quand vous dépassez le mental par l’accès au supra mental, le mental n’est plus votre maître, il est votre serviteur. Et quand vous avez débusqué la conscience, la conscience est votre serviteur. Mais vous n’êtes strictement rien de ce que vous percevez. Autrement dit la Vérité est sans personne et c’est dans cette vacuité, que l’ego appelle le néant, que se trouve la totalité de la Création.

Vous n’avez pas le choix, il n’y a que la peur qui vous empêche de vivre le réel. Allez à la source de la conscience, allez à la source du je suis, et vous découvrirez que vous n’avez jamais bougé, que vous avez toujours été là, et que l’identification ou l’individualité sont un leurre, un piège total. Mais encore une fois c’est à vivre, aucun concept, aucune idée, aucune vision et aucun état vibratoire ne peut vous y conduire, c’est strictement impossible.

Seule la Demeure de Paix Suprême, le Paradis Blanc de Shantinilaya, est l’antichambre si je peux dire de l’Absolu, le préambule aussi de cet Absolu. Mais quand vous le vivez comme le vivent des millions de sœurs et de frères, quelle que soit la façon d’y arriver si je peux dire, vous vivez tous la même chose. Cela ne laisse aucun doute, cela ne laisse aucune interrogation ni aucune incertitude, et je l’ai dit, les marqueurs principaux de cette autonomie, de cette liberté, sont l’humilité et la simplicité mais aussi votre humanité.

Vous aimez indistinctement, indépendamment des désirs de quelque sorte qu’ils soient, et surtout vous êtes en paix. Le personnage est toujours là, mais il ne commande plus rien. C’est comme ça et ça ne peut pas être autrement. Mais tant que vous croyez à la conscience, vous ne pouvez pas être libres. La seule liberté est intérieure, elle consiste à ne plus être identifiés au personnage, à ne plus être affectés par les mémoires, à ne plus vouloir se projeter à aucun moment dans un quelconque futur, mais à baigner intégralement dans l’instant présent.

Ça ne vous empêche pas d’avoir des problèmes comme tout frère ou sœur, mais vous vivez la Vérité. Il n’existe pas la moindre interrogation du pourquoi ou du comment. Vous pouvez vous poser la question du temps qu’il va faire demain, ou comment vous allez payer vos impôts, mais vous ne pouvez plus projeter quoi que ce soit. C’est ça vivre la Vie, et ne plus vivre seulement sa vie. C’est une disponibilité de chaque minute qui ne souffre aucune absence, c’est bien au-delà de la simple Présence, c’est bien au-delà de l’état Christique, c’est un état indélébile. C’est la seule Vérité.

J’ai été un peu long, n’est-ce pas ?

Une Sœur : Oui.

(Rires)

Elisa : Mais c’était clair. Moi je voudrais poser une question

Alors on t’écoute

Elisa : Au niveau des Archanges, quand vous avez dit, avant, qu’au niveau des anciens et tout ça, on n’était pas encore préparé à aller au-delà de, donc pour avoir accès à l’Absolu, au-delà de la conscience. Au niveau de l’intervention des Archanges, eux, est-ce qu’ils ont eu, est-ce qu’ils avaient conscience de ça ou pas ? Ou ils étaient également …

Non, ils n’avaient pas la conscience et le vécu. Un Archange se déplace librement entre la cinquième dimension et la vingt-et-unième dimension, il parcoure librement les mondes libres.

Elisa : Je vais peut-être traduire ce que je voulais demander.

La totalité des formes anthropomorphisées ne peut vivre la Liberté que jusqu’à la vingt-quatrième dimension seulement. Le nombre de dimensions n’est pas de trente-trois mais de trente-quatre. Et au-delà des formes précises de conscience, vous avez la civilisation des Triangles, ou si vous préférez comme je l’ai nommé de mon vivant, les Hayot Ha Kodesh, qui sont les esprits directeurs des quatre Orients, des quatre éléments, les quatre anges qui sont autour du trône de Dieu. Ils ne peuvent pas vivre ce que vous vivez. Ils sont libres dans leur fonctionnement, mais dans un cadre donné.

Et la Source elle-même qui s’est exprimée, que cela soit dans l’incarnation de HaidakhanBabadji qui a synthétisé son propre corps physique, adulte, et qui est resté sur Terre de 18 ans à 33 ans, et qui était l’Amour le plus absolu pouvant être incarné.

Sœur : De quel âge à quel âge ?

De 18 à 33ans. Et même lui ne pouvait pas résoudre l’équation.

C’est à nous humains qu’il appartient de résoudre l’équation, parce que si nous savions réellement qui nous sommes, les Anges et les Archanges seraient à nos genoux, à nos pieds. La Source elle-même et Métatron lui-même s’inclineraient devant nous, parce que nous sommes les seuls à pouvoir rejoindre la totalité du Réel et l’Absolu, parce que nous sommes porteurs de toutes les mémoires et de toutes les formes, nous sommes l’Alpha et l’Oméga, nous sommes le point Zéro, nous sommes la totalité. Et étant la totalité nous sommes le Rien.

Bidi disait quand il était incarné : “Quand je vois et je vis que je suis le Tout, cela s’appelle la sagesse, et quand je vois que je suis le Rien et que je vis que je suis le Rien, cela s’appelle l’Amour.” Il disait : “Vous êtes ni ceci ni cela”, auquel Abba a ajouté : “Vous êtes aussi ceci et cela”. Ce n’est pas démontrable, mais c’est vivable sans difficulté dès l’instant où vous l’acceptez.

Je crois d’ailleurs que Bidi reviendra un jour prochain et ceux qui le connaissent savent déjà qu’il vous fait vivre ces choses-là par sa simple présence. Tous ceux qui l’ont approché de son vivant et qui pourtant sentaient les énergies, les vibrations, les présences, les entités, étaient totalement impressionnés par le silence et la majesté de l’Amour qui émanait de ce personnage, au travers de ce personnage, et pourtant Nisargadatta était un commerçant redoutable, vous voyez, il savait qu’il jouait un jeu, il n’y avait aucun refus de son humanité. Il était marié, il était veuf, il a eu des enfants.

Il était pleinement présent dans son incarnation. Il a démontré, par l’acceptation de sa condition humaine, qu’il avait mis fin à sa recherche, et il le disait. Ça lui a pris trois ans et vous, aujourd’hui vous avez, et nous avec vous, nous avons la chance de le vivre instantanément, dès l’instant où vous ne croyez plus votre conscience, alors vous découvrez l’escroquerie de la conscience.

Vous n’avez pas besoin de percevoir ou de voir pour être. Et vous savez, Tête de Caboche, quand Anaël est arrivé pour communiquer avec lui, il lui a répété cette phrase que je vous propose de graver dans votre tête et dans votre cœur : “Savoir n’est pas voir, et voir n’est pas vivre, vivre est sans vision ». Être la Vie, c’est être disponible, c’est être totalement inséré dans l’instant présent, faire face aux responsabilités que nous avons à notre âge, avec notre corps, avec notre abondance ou notre misère, avec la même joie.

Tant que vous n’acceptez pas en totalité ce qui est, en quelque condition que ce soit, vous n’êtes pas disponibles totalement pour la Vérité. Le temps n’est plus aux enseignements, le temps n’est plus à la compréhension des énergies, des vibrations, des origines stellaires ou des lignées stellaires. Le temps est à la Vérité. Et c’est un cadeau inestimable, que rien ne peut approcher. Et c’est offert à chacun, il n’y a pas de conditions, il n’y a pas de karma, il y a juste la disponibilité de votre présence.

Alors, que Osho l’ait appelé le silence, la fainéantise, peu importe. Thérèse l’a appelé la Voie de l’Enfance, la Voie de la soumission à tout, c’était la voie directe de Thérèse pour s’approcher de la Vérité.

Vous n’avez besoin de rien d’autre que de vous-mêmes, c’est ça la véritable autonomie, c’est ça la véritable liberté. Tout le reste vous éloigne aujourd’hui, même les étapes de la reconstitution du corps d’éternité, savoir où sont les Etoiles, les Portes, les chakras ne vous est plus d’aucune utilité. Les anciens qui écoutaient Autres Dimensions sont passés par là, et aujourd’hui ils vous permettent d’ignorer tout cela. À vous de décider.

Est-ce que vous préférez la joie naturelle d’Agapè, ou est-ce que vous voulez maintenir l’illusion de la conscience ? Et je vous répondrais que vous n’avez pas le choix, vous vous êtes promis à la Liberté, vous vous êtes promis à l’Amour, et la souffrance résulte uniquement du temps que vous allez mettre à accepter cela. L’approche de Nibiru, qui est déjà dans le cœur, obéit aussi à cette règle. Il n’y a pas de meilleur moment que quand plus rien ne fonctionne à l’extérieur, et en ce sens les méchants garçons, avec leur plan d’asservissement, en définitive vous offrent la liberté sur un plateau.

Ça ne vous empêche pas d’éclairer la scène de théâtre, mais vous savez que vous ne faites qu’éclairer la scène de théâtre. Vous ne pouvez pas changer une virgule du scénario de la Création. Ce n’est pas la création qui prend fin, la Création elle est née à l’instant Zéro, Initial. C’est l’adhésion à cette Création qui prend fin, et c’est ça la Liberté, c’est ça être libéré de l’illusion de se croire une personne, une conscience ou une âme.

Mais c’est tellement simple, encore faut-il l‘accepter, et accueillir ce qui est. À ces deux seules conditions, vous traverserez toutes les difficultés, même votre propre mort, parce que vous serez dans une joie ineffable qu’absolument rien ne peut contrarier, malgré vos humeurs, malgré le personnage qui peut regimber, parce que vous savez que vous jouez un jeu.

Finalement on n’a fait que deux questions.

(Rires).

Sœur : Moi j’ai encore une petite question, on a le temps ? Est-ce que tous les êtres humains sont-ils tous promis à la résolution ? Est-ce que tous les êtres humains ont une âme, une conscience, tous promis à la résolution ?

Elisa : Alors est-ce que tous les êtres humains sont promis, à ça, à la résolution ?

Tu as traduit déjà ?

(Rires)

Elisa : Je répète, alors est-ce que tous les êtres humains sont promis à cette résolution ?

Ce n’est pas seulement les êtres humains, c’est toute la Création.

Sœur : Animaux …

Toutes les formes de création, le minéral, l’animal, les végétaux, les Archanges, la Source, les Mères Généticiennes, les Archontes, tout ça est promis à la même joie. Et je vous promets, comme je l’ai dit à de nombreuses reprises, que vous serez morts de rire avant de mourir de peur devant cette immense farce qu’est la Création, et c’est la stricte vérité.

Elisa : C’est libérateur.

Mais vous devez jouer votre rôle sur la scène de théâtre jusqu’au bout.

(Rires)

Personne ne quitte la scène avant la fin du spectacle. Voilà quelques années nous avions nommé ça l’Apothéose de l’Apocalypse. C’est bien plus que des Noces Célestes ou des Noces mystiques, c’est la redécouverte de qui nous sommes, au-delà de l’être et au-delà du non-être. C’est le plus beau message véritable que je peux vous transmettre. Alors quelle importance que ce soit demain, dans six mois, ou peut-être un peu plus loin ? L’important est que vous profitez de chaque minute sur cette scène de théâtre pour être authentique et véritable, vous n’avez pas le choix.

Et il n’y a rien de plus beau que de ne pas avoir le choix, c’est la conscience qui croit avoir le choix, mais en vérité vous n’avez jamais eu le choix. Vous n’êtes pas dans le libre arbitre comme je l’ai répété durant de nombreuses années, vous êtes dans la liberté de la Grâce et rien d’autre.

Comme disait Bidi, la souffrance ou l’Amour. Le choix est vite fait, acceptez-le et vous le vivez. Vous n’avez rien à perdre par rapport à cela, mais après vous aurez à faire dans votre fonction et dans votre rôle, que vous soyez un malade en stade terminal, que vous soyez une mère de famille, que vous soyez un thérapeute, vous devez accomplir ce que vous avez créé. Ce n’est pas une démission, ce n’est pas non-plus une mission, mais c’est un accomplissement.

Vivre le réel vous donne la Vie, vous êtes comme vous dites, comme nous pouvons dire, alignés avec le Réel, et là vous êtes disponibles. Mais je crois qu’après votre visite là où il y a les cétacés, vous aurez dès le lendemain ou le soir, la dernière visite de Phahame. Phahame qui vient conclure le cycle de la création. Elle clôturera cela par la fin du Code Source des Mères Généticiennes, ce qu’on a nommé les Grandes Mères de Sirius, ça sera leur champ de délivrance. Et après vous aurez Bidi qui viendra vous remettre droit dans vos bottes. Voilà une partie de ce que vous êtes venus vivre, ici en direct, mais aussi pour tous ceux qui suivront ce que nous avons dit, les uns et les autres.

Sur ce, est-ce que le temps est écoulé ?

Elisa : Oui, pratiquement il est 20h22

Alors, quelqu’un veut avoir un mot ou une phrase de conclusion ?

Sœur : Merci pour cette explication et cette liberté que j’ai sentie dans mon corps au fur et à mesure que tu as parlé, et de toute cette scène de théâtre que l’on vit

Elisa : Alors écoute, il faut que je fasse les deux langues, alors approche-toi.

J’ai entendu ce qu’elle a dit parce qu’elle l’a dit d’une voix libérée. Donc tu peux traduire directement.

Sœur : Et j’ai enfin saisi pourquoi ce personnage était si difficile à lâcher, et que maintenant je n’en ai plus rien à faire, ce que j’ai envie de vivre c’est l’instant présent dans la Joie et l’Amour. Merci, merci, merci.

Et merci à chacun de vous, je vous rends grâce, je vous transmets toutes mes bénédictions ainsi qu’à ceux qui entendront ces paroles. Et fidèle à mon habitude, je vous dis à bientôt.

Les participants : A bientôt.

Rédigé par Nouvelle conscience

Publié dans #O.M. Aïvanhov

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