L'Afrique s'émancipe des Banksters ?
Publié le 4 Octobre 2015
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L’œuvre de Kadhafi continue, le Fonds Monétaire Africain (FMA) est né !
Après la Banque d'Investissement Asiatique s'occupant de la Zone Asie,
voici le Continent Africain qui se dote d'une Banque qui participera
au développement d'une région délaissée et même pillée par les structures
occidentales !
Le 23ème Sommet de l’Union africaine (UA) tenu à Malabo vient
d’adopter les statuts du Fonds monétaire africain (FMA), une
institution financière panafricaine dotée d’un capital initial
de 22,64 milliards de dollars et ayant pour mission de promouvoir
le développement économique du continent.
Le Fonds, dont la mise en place est prévue par l’acte constitutif de
l’UA adopté en 2000 à Syrte en Libye, a pour vocation de contribuer
à la stabilité économique et à la gestion des crises financières en
Afrique, en favorisant la croissance macroéconomique et le
développement du commerce intra-régional.
Kadhafi avait prévu d'aider le développement de l'Afrique avec
ses réserves monétaires et ses 144 tonnes d'Or pillés par les banksters
occidentaux qui lui ont fait la guerre !
De plus il avait prévu de lancer un Dinar Or, pour l'Afrique, qui aurait
fait de l'ombre à toutes les autres monnaies qui ne sont que du
vulgaire papier, donc il fallait l'éliminer !
Voir vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x33fp0g
Selon le Commissaire de l’Union africaine aux affaires économiques,
Anthony Maruping, le FMA a été créé pour prendre en charge les
questions macro-économiques sur le continent.
Le processus de mise en place du FMA a été retardé par l’attachement
des cinq plus gros contributeurs de l’UA (Libye, Égypte, Algérie, Nigeria
et Afrique du Sud) à un droit de veto sur la gestion du capital et le
fonctionnement de l’institution.
Un consensus a finalement été trouvé lors du sommet de Malabo
pour qu’un poste d’administrateur permanent soit attribué à chaque
pays participant à plus de 3,5% au capital du FMA.
L’octroi d’un droit de veto aux gros contributeurs a été cependant rejeté.
Le capital du fonds sera mobilisé auprès des États africains en
fonction de plusieurs critères, dont notamment la taille de leurs
économies et leurs réserves en devises.
L’Afrique du Sud devrait être le plus gros contributeur au capital
du fonds, qui sera basé à Yaoundé, au Cameroun, avec 8,05%
des parts, ce qui représente une contribution de près de
1 milliard de dollars, suivie par le Nigeria (7,94%, ou 899 millions
de dollars), l’Égypte (6,12% = 693 millions de dollars)
et l’Algérie (4,59% = 520 millions de dollars).
Source : www.agenceecofin.com
Source stopmensonges